Recommandations à suivre lors de l’utilisation de Cappella :
Autant que possible, chaque rôle se verra attribuer une ligne qu’il conservera toute la durée de la boucle.
Autant que possible, chaque rôle principal se verra attribuer une ligne qu’il conservera toute la durée du programme.
Les erreurs d’attribution, qui se répercutent sur le croisillé, peuvent engendrer de lourds problèmes à l’enregistrement.
Une boucle est une scène. Elle ne doit toutefois pas excéder 50 secondes, une minute maximum si la scène est peu chargée. Les scènes longues doivent donc être découpées en plusieurs boucles.
À l’enregistrement puis au mixage, le travail se fait de boucle en boucle.
Au début des phrases, au milieu des phrases ou entre les phrases, il arrive que le personnage ouvre les lèvres pour prendre sa respiration. Repérez ces moments et détectez-les à part, c’est-à-dire ouvrez et fermez une phrase pour chacune de ces respirations. Ainsi, elles seront en place une fois pour toutes, vous n’aurez plus à y revenir et là encore, l’impression de synchro s’en trouvera améliorée à moindre effort.
Ces respirations ne sont pas forcément destinées à être entendues, mais il est utile de les indiquer au comédien pour l’aider à être dans le souffle du personnage à l’écran.
Les respirations sont des phrases dans lesquelles on met pour seul texte "hhh" pour les aspirations et "ffff"pour les expirations.
Si les lèvres claquent en s’ouvrant, on l’indiquera par un "mst" .
Si la langue claque, on l’indiquera par un "tst".
Un reniflement sera indiqué par un "sniff" . On le met entre parenthèses pour indiquer au comédien que ce n’est pas un mot à dire mais une indication de ce qu’il doit faire.
Une réplique dite en voix-off est une réplique dite alors que la bouche du personnage n’est pas visible à l’écran. On l’indiquera au comédien en soulignant le texte : placez la phrase en mode édition (fond noir) et tapez Ctrl+U.
Pour le cas où la phrase est en partie en voix-off et en partie en voix on, on choisira de ne pas la souligner.
Dans le cas d’une bagarre, ou d’une course, ou de rires, où les réactions des personnages sont nombreuses, plutôt que d’indiquer chaque souffle ou chaque plainte, indiquez seulement, pour chaque rôle, les bornes de la scène comme suit :
Pour les ambiances, procédez de la même manière qu’indiqué dans la note précédente en précisant le type d’ambiance : calme, scandale, enfants, cafétéria du lycée, ...
Attribuez la phrase de début et la phrase de fin au personnage "ambiance"que vous allez créer et donnez à ce texte une couleur vive pour qu’il tranche par rapport aux dialogues sur la bande-rythmo.
Pour les ambiances produites par des personnages identifiés du film, par exemple Pierre, Paul, Jacques et Léontine, et pour palier au nombre restreint de lignes disponibles (4), procéder comme suit, sur une seule ligne :
Relevez les voix particulières dans les ambiances, comme une annonce dans un couloir d’hôpital, et écrivez un texte même si, au final, ce texte sera inaudible. Il faut quand même que le comédien ait quelque chose à dire pour que ça sonne réaliste.
Attribuez la réplique à un personnage créé pour l’occasion : Radio Homme, TV femme, Annonce femme, etc...
Quand, dans un produit, un passage ne comporte aucun élément à doubler, indiquez-le par une boucle en précisant au début de celle-ci "OUT", phrase que vous attribuerez au personnage "OUT" que vous créerez.
Un Out doit être long d’au moins 30 secondes. Indiquez-le en une seule boucle même s’il est très long.
En règle générale, choisissez de ne détecter que les consonnes, c’est-à-dire les moments où la bouche se referme. Les points d’appui les plus visibles dans une phrase sont les labiales, où la bouche est complètement fermée, et les grandes ouvertures. Celles-ci sont forcément précédées et suivies de fermetures, les consonnes, tandis que la voyelle qu’elles encadrent s’étire en longueur sur l’ouverture. Ainsi, en ne détectant que les consonnes, vous repérez la plupart des points d’appui.
Repérez les voyelles dans les cas où l’attaque du son est la voyelle elle-même, sans consonne qui la précède.
Vos signes de détection sont votre point de repère. Si vous êtes amené à les déplacer, assurez-vous que vous avez de bonnes raisons pour cela.
Par exemple, il peut être utile de déplacer un signe d’une ou deux images pour affiner la position de la lettre qui est toujours un peu en retard par rapport au signe. Pour cette raison, d’ailleurs, choisissez de placer les signes au début des fermetures, pour les consonnes, plutôt qu’à la fin.
Respectez la ponctuation quand vous saisissez votre texte. C’est une indication de jeu précieuse pour les comédiens.
En ce qui concerne les points de suspension, ne les utilisez exclusivement que pour signifier que la phrase n’est pas terminée et qu’elle se continue plus tard.
Ne mettez pas d’espace entre le caractère qui précède un signe de ponctuation haut et ce signe. Ça nuit à la précision de la mise en place du texte.
Quand vous passez à la phase d’adaptation, attention à ne pas tordre les phrases, les mots, pour les faire entrer de force dans votre détection. Les mots doivent être en place en prononçant la phrase de façon naturelle. Votre phrase, une fois "dessinée", doit reproduire visuellement la façon naturelle de la dire. Si vous la ralentissez ou l’accélérez artificiellement, il n’y a aucune chance que le comédien puisse la jouer.
Et ce qui est vrai pour chaque phrase l’est aussi pour l’ensemble du dialogue. Le rythme doit être régulier d’une phrase à l’autre, les enchaînements naturels. Les ruptures doivent être justifiées clairement par ce qui se passe à l’image.
Sauf avis contraire de votre part, la machine attribue automatiquement le noir comme couleur de texte à tout nouveau rôle. Cependant, il est conseillé de diversifier les couleurs pour aider les comédiens à repérer leurs répliques.
Pensez que le texte apparaît sur fond clair et choisissez les encres sombres. Réservez les couleurs vives et fluos aux petits rôles ou aux ambiances.
Le choix des couleurs est restreint, il n’y a donc pas d’inconvénient à ce que plusieurs rôles aient la même. Mais essayez au moins de diversifier les couleurs des personnages principaux qui se retrouvent souvent ensemble dans des mêmes scènes.
La législation n’étant pas la même en France qu’à l’étranger, ne citez jamais de marques même si elles sont citées dans l’original.
Il est toléré de citer des noms de personnages réels et vivants à condition qu’ils soient cités dans l’original et qu’ils ne fassent pas l’objet d’une présentation négative. Quand le cas se présente, demander l’accord préalable du client.